Le « bien-être animal » plébiscité et étiqueté

L’étiquette « bien-être animal » a le vent en poupe

L’étiquette « bien-être animal » a déjà séduit les producteurs comme les consommateurs.

Cet étiquetage lancé en 2019 a conquis 3000 éleveurs de volailles, 5 grands transformateurs et 7 grandes surfaces. D’ici 2025, il est prévu qu’un quart des poulets français soient étiquetés.

En juin 2021, selon une étude*, 80 % des Français assurent être sensibles à la cause animale. Aussi, la moitié seraient prêts à payer, plus cher, de la viande sortie d’élevages respectueux des animaux. Actuellement, un tiers des sondés affirment prendre en compte l’étiquetage lors des courses. Eleveurs, transformateurs et distributeurs, conscients d’un tel enjeu, privilégient peu à peu la transparence.

* L’étude d’Omnibus réalisée par Yougov, a été effectuée auprès de 1001 personnes représentatives de la population nationale âgée d’au moins 18 ans.

Un étiquetage avec un niveau de A à E

Cet étiquetage attribue une note de A à E et il concerne les conditions et le mode d’élevage viande et c’est établi en fonction de 230 critères. Plus d’informations ici

Les niveaux A, B et C sont les plus élevés. Ils sont attribués aux viandes respectant au mieux les comportements naturels de l’animal et son intégrité :

Accès à l’extérieur,
Objets à picorer et perchoirs pour la volaille,
Rythme de croissance et durée de vie,
Conditions de transport,
Obligation d’étourdissement avant la saignée,
Vidéo de contrôle,
etc…

Un étiquetage « bien-être animal » volailler…

L’évaluation tient compte de la condition de l’animal à toutes les étapes de sa vie et cela ne s’arrête pas à l’élevage. Pour la volaille, on tient ainsi compte de l’élevage des parentaux, l’accouvage, l’élevage de poulets de chair, la collecte, le transport jusque l’abattage. Vous pouvez consulter cette vidéo qui explique bien le sujet.

L’A.E.B.E.A (Association Étiquette Bien-Être Animal) a pour souhait, en plus de l’univers de la volaille, d’étendre l’étiquetage « bien-être animal » aux élevages porcins, dans les mois à venir.

Trois ans après sa création, l’étiquette « bien-être animal » est reconnue par les Français, selon l’association. Mais ce n’est que depuis un an que les enseignes prennent goût à cet étiquetage. Par exemple, fin 2020, Intermarché, Système U et Lidl l’ont rejoint. D’ici peu, Franprix et Monoprix se prêteront au jeu. De plus, l’acteur principal de la volaille en France (Maître Coq) met actuellement en place l’étiquetage sur ses élevages.

…Puis un étiquetage « bien-être animal » porcin…

Les producteurs de porcs prennent la même direction. En 2021, Cooperl, première coopérative porcine en France, s’est également associée au mouvement. Toujours dans ce sens, le président de l’AEBEA explique qu’il se soucie des consommateurs. En effet, il affirme que son association souhaite que le consommateur soit informé des conditions d’élevage sur une large gamme de produits d’ici 2022.

…pour consommer en pleine conscience !

Selon l’étude, 80 % des Français expliquent être sensibles à la protection des animaux. Plus précisément, 35 % y sont très sensibles et 45 % assez sensibles.

Les mentalités évoluent, le consommateur étant au centre des attentions, les industriels s’adaptent peu à peu aux exigences du marché… Gageons le fait que ce nouvel affichage du « bien-être animal » soit harmonisé sur l’ensemble des filières animales.

Que vous soyez éleveur, transformateur ou distributeur, les sociétés du groupe Canopeo vous accompagnent et vous orientent vers la meilleure solution d’étiquetage et de traçabilité pour vos produits.

Monica