Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’il advient de l’étiquette qui orne les produits de consommation ?
Probablement pas.
Paradoxalement, ces petits bouts de « papier » sont partout, autour de vous. Bouteilles de sodas, conserves, emballages de pièces informatiques, … Le vrai challenge est de ne pas croiser une étiquette lors de vos virées shopping.
En tant que consommateur, votre rôle se cantonne à placer le bon déchet dans la bonne poubelle. Cependant, en tant qu’industriel, vous devez tenir compte de l’impact écologique des étiquettes. Votre mission, si vous l’acceptez, sera d’améliorer les performances écologiques de vos emballages.Que signifie cela ? Continuez de lire cet article pour en savoir davantage…
L’adhésif eco friendly ou la conception d’emballages plus sains
Avant de poursuivre, autant balayer d’un revers de la main une possible mésentente : il n’est aucunement possible de recycler une étiquette. Par adhésif écologique, on désigne un label qui permet la réutilisation du contenant sur lequel il est collé.
Utiliser une étiquette qui provient d’éléments recyclés peut être une solution intéressante puisque son usage permet de boucler le cycle de vie du précédent produit. Mais il n’est aucunement possible de le recycler une seconde fois.
L’objectif est qu’au moment de recycler les contenants, la présence de l’étiquette ne soit pas un frein à la chaîne de production. Prenons un exemple concret. Si pour retirer une étiquette, un agent a besoin de quatre ml de dissolvant et de 20 minutes, alors cette étiquette est considérée comme une entrave au processus. En outre, les résidus de colle ou de vernis sont susceptibles de persister même après arrachage et de se fondre avec les nouveaux contenants.
Par définition, un élément eco friendly est un objet qui promeut la conservation des ressources et le respect de l’environnement. Cela ne signifie pas forcément qu’il est lui-même recyclable. Parfois, c’est par la suppression de certains nœuds de compression qu’il apporte sa pierre à l’édifice.
Pour les entreprises de recyclage, l’accent est mis sur la récupération du contenant. Cependant, pour que la matière reste la plus pure possible, ils doivent absolument la séparer de tous les autres composés, lesquels incluent l’étiquette. En concevant (ou en choisissant) un emballage adapté à la nature du matériel, vous améliorez le taux de récupération des contenants. Avez-vous pris conscience de l’importance de cette procédure ?
Afin d’obtenir des taux de recyclage de 100 %, certains industriels se sont tournés vers les adhésifs dits « retirables ». Seulement, entre le rêve et la réalité, il n’est pas toujours aisé de s’y retrouver.
Les étiquettes détachables ou l’apparente solution aux problèmes écologiques
Sur le papier, les labels détachables ont tout pour eux. Se décollant complètement du contenant, ils sont censés faciliter le recyclage à bien des égards. Cependant, dans les faits, la réalité est tout autre.
Tout d’abord, l’utilisation de ces étiquettes nécessite un important travail préparatoire. Nature du support, température à laquelle coller l’étiquette, conditions de stockage avant / après utilisation, … Très vite, les fabricants comprennent qu’ils sont très loin de déposer une solution clé en main. Et ce n’est pas tout…
Du fait de son mode de fonctionnement, l’étiquette détachable est à bannir des environnements humides. Si par mégarde, une goutte d’eau se renverse sur le contenant, le consommateur se fera immédiatement priver de toutes les informations nécessaires. Par ailleurs, certains industriels ont constaté que la résistance de l’adhésif se renforçait au fil du temps. Au vu de ces éléments, il semblerait que les labels amovibles ne soient pas systématiquement la solution à toutes les problématiques.
Heureusement, il s’avère qu’il existe une solution alternative qui consiste à sélectionner son étiquette en fonction du matériel, pour améliorer le recyclage des contenants.
Rapprochez vous de votre partenaire local du groupe Canopéo, pour vous accompagner et vous conseiller dans le choix de vos étiquettes.
Quelle étiquette, sur quel emballage, pour faciliter le recyclage
Les étiquettes sur les contenants en plastique
Source majeure de pollution, le plastique est un composant qui gagnerait à être recyclé plus souvent. Actuellement, il est possible de recycler des plastiques rigides (PE, PEHD, PP) et ceux considérés comme souples.
Bien évidemment, les méthodes de tri ne seront pas les mêmes. Dépendamment des circonstances, une entreprise aura recours au tri des matériaux, au tri optique ou à la séparation par densité. Dans tous les cas, optimiser le recyclage du plastique ne tient qu’à un fil.
La première à chose à faire est d’utiliser une encre non lavable afin d’éviter que cette dernière ne se dilue dans l’eau lors du recyclage. Par ailleurs, il est recommandé d’éviter autant que possible de rajouter des éléments en métal sur le contenant.
Les étiquettes sur les contenants en papier ou en carton
Comment réussir le tour de force de retirer l’étiquette sans pour autant perdre le carton qui la porte ? Certains spécialistes se sont penchés sur la question et sont parvenus à y répondre.
L’astuce consiste à utiliser des étiquettes classables (qui se fragmentent difficilement dans l’eau) ou non classables (qui fondent dans l’eau). En évitant les textures à viscosité intermédiaire, vous êtes sûr que labels et emballages seront facilement séparés.
En parallèle, il est recommandé de se tenir à distance des adhésifs persistants et des encres contenant plus de 1 % d’huile minérale. En appliquant rigoureusement ces conseils, recycler les emballages en papier ou en carton deviendra un jeu d’enfant.
Les étiquettes sur les contenants métalliques
Idéalement, il faut privilégier les étiquettes détachables avec des mouvements de friction. Cela permet d’éviter les pertes de temps et surtout, d’obtenir de ne fondre que du métal. Ainsi, les contenants créés seront d’une pureté absolue.
Les étiquettes sur les contenants en verre
De la même façon que pour le métal, on veillera à favoriser les étiquettes qui se détachent au moment de la friction. Il faut restreindre la quantité de résidus qui persistent, lors de la préparation du calcin peuvent altérer la qualité du nouveau verre.
Les étiquettes sur les contenants sans filières
C’est par enfouissement que les labels de ces emballages rentrent dans la chaîne de recyclage. C’est donc tout naturellement qu’il est recommandé d’éviter à tout prix le PVC.
Pour avancer dans vos projets, prenez contact avec votre partenaire local du groupe Canopéo.